Anthony Starace


Né en 1975, « l’année des seigneurs », notre petit Konio est passionné dès le plus jeune âge par l’image. Elevé par sa mère et feuilletant à ses côtés les pages du magazine ELLE, il sera très vite captivé par le monde de la mode : les formes, les courbes, les belles matières, les jolies tenues…

C’est vers 8 ans que sa passion vers la cinématographie s’emballe. Sa fidélité à Récré A2 et autres mangas est mise à mal pour des films tels Conan le Barbare et Massacre à la tronçonneuse. A 10 ans, il abandonne volontiers les parties de baby-foot du collège pour filer tel Don Johnson (en Versace) au volant de sa Daytona, dévorer avec avidité tous les épisodes de Miami Vice. Il a trouvé son mentor en la personne de Michael Mann qui emploie sa sophistication visuelle légendaire dans la série. Membre super gold de son vidéo club, il passe ses jours, et surtout ses nuits, à visionner la quasi totalité de la production hollywoodienne, qui a son grand regret, ne produit plus assez vite pour lui.

Grand fan d’Al Pacino, c’est du film Scarface qu’est issu le surnom de Konio (qu’il ne sera pas nécessaire de traduire ici).

De même, il n’hésite pas à requalifier son quotidien d’un lexique proprement « koniesque ». Ainsi dans la vie il adore les canés, les pattes d’oiseaux, les creux poplités, les chevals cabrés, la zibeline plutôt que le chinchilla, Titleist, les Air Jordan et autres Balmain…

Professionnellement c’est Apple, RED et Canon (ok pour les optiques Leica Summilux bien-sûr). Il adore vous vanner en acceptant bien volontiers la réciproque. Il est parfois surnommé le « black-blanc », peut-être l’a-t-il été dans une autre vie ?

Amoureux d’images, il n’en néglige pas moins les textes et la vraie prose cinématographique; qui va selon «la kogne» (dérivatif de Konio et véritable personnage dont il parle volontiers à la 3ème personne) de Bertrand Blier à Pierre Woodman.

Physiologiquement programmé pour vivre la nuit, ce fan du Bal des vampires en profite pour travailler sur ses montages, ne s’accordant que de courtes pauses, non pas pour boire du sang frais, mais pour manger du couscous… vieil héritage de sa période GO au Golf d’Agadir. C’est vrai qu’il cherche dès qu’il le peut l’inspiration sur les parcours, s’évertuant à proclamer à qui veut bien l’entendre que la kogne tape plus fort que tout le monde…

Sa patte se forme, son attrait penchera irrémédiablement vers une véritable originalité, fleuretant parfois avec une certaine folie. Il cite régulièrement les personnalités comme Kanye West, Seve Ballesteros, Myke Tyson et autre Gérard Depardieu comme purs talents.

Dans sa production, le perfectionnisme est poussé à l’extrême. L’image doit être parfaite où ne pas être. Les accroches, les enchainements, les raccords, la musique, tout doit être en symbiose. En terme de production d’images, Konio sait tout faire : des Palaces de la Riviera à ceux du Léman, des vagues d’Hossegor et de Biarritz au Clubbing cannois. C’est notamment dans la Cité du Film, alliant bling-bling fashion et hip-hop que l’on retrouve une grande partie de son univers. Son esprit freestyle se recompose en permanence, permettant à sa flamme créatrice de pleinement s’exprimer.

Ah, un dernier trait bien singulier: pensez systématiquement à anticiper un rendez-vous avec Konio d’une grosse demi-heure… Tel Kirk Douglas dans Nimitz retour vers l’enfer, notre ami est la perpétuelle victime d’une sorte de « vortex » plaçant l’occurrence d’un rendez-vous ponctuel au niveau de celui d’une année bissextile. Ne lui en tenez pas rigueur, avant une levée de rideau, toute Star se fait attendre… c’est ça la vie d’Artiste.

Benji


www.konioprod.com